Sommer explique à Kimmerling comment utiliser un pigeon pour prévenir en cas de problème…

Albert Kimmerling : Une fin tragique

1912 de grands progrès dans le matériel

Le monoplan 1912 : le nouveau monoplan Sommer « extra-rapide » de l’année 1912, à fuselage entoilé et à moteur Gnome 70 ch, dessiné par l’ingénieur Tonnet, se fait remarquer le 26 janvier piloté par Léon Bathiat par un vol en circuit fermé à la moyenne record de 144 km/h. Jamais personne n’avait volé aussi vite à bord d’un aéroplane.
Sur cette machine rapide, mais peu stable, Léon Bathiat dispute avec ténacité et brio la coupe Pommery 1912.

Essai d’un nouvel appareil

Malheureusement, le 9 juin 1912 à Châlons, en mettant au point le nouveau
monoplan Sommer destiné à la course du circuit d’Anjou, Kimmerling se tue avec l’ingénieur Tonnet. Roger Sommer perd deux collaborateurs fidèles et appréciés.
Toute l’écurie déclare forfait dans la course du circuit d’Anjou disputée les 16 et
17 juin suivants.

 

«On eut toutes les peines du monde à dégager des débris, innombrables, les deux infortunés. Ils étaient dans un état affreux, pitoyable, méconnaissables. Kimmerling surtout dont la tête était une triste chose écrasée sanglante. Les deux aviateurs avaient tous les membres brisés ; leurs corps étaient rompus.»

Un télégramme est aussitôt expédié chez sa soeur Jeanne Ormond ; un simple papier vert, bref et froid, qui saisit encore aujourd’hui lorsqu’on le lit :

« Kimmerling tombe cinquante mètres mort instantanée ainsi que son passager donnez instruction pour obsèques ».

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