Le monument aux morts de Montceau

C’est en septembre 1919 que le conseil municipal de Montceau, sous la présidence de Monsieur Blanchin, maire, approuve la décision de faire édifier un monument aux enfants de la commune, morts à la guerre.

En février 1920, le préfet propose à la commune des trophées pour la décoration de son monument.

Histoire du monument

Partie N° 1

Placés au bord d’un carrefour, le monument et son « carré sacré » sont
surélevés par un socle maçonné, haut d’un mètre soixante, protégé au niveau du sol par des obus boute-roues. Au niveau supérieur, quatre autres obus reliés par une chaîne forment la clôture.

Le monument lui-même a la forme d’un obélisque. Son socle composé d’un seul gradin est agrémenté d’un jeu de relief à l’avant ; le piédestal, rétréci en cavet dans  le haut, porte les noms des morts classés par dates (21 + 1 en 1944). La face principale de l’obélisque est ornée, à la base, de la croix de guerre entourée de laurier et de chêne sculptés. Elle porte au sommet une étoile dorée à cinq branches gravée et l’inscription :

RF [entremêlés] / aux morts /
pour la / Patrie / 1914 – 1918 / 1939 – 1945 /
commune / de / Montceau

Toutes les inscriptions sont de couleur or. Les autres faces ne sont pas sculptées. À l’arrière a été placée une pièce d’artillerie, canon ou mortier en bronze*.

* (in Inventaire CG38).

Partie N° 2

Vous l’ignorez sans doute, mais le premier lieu choisi pour cette édification avait été l’allée centrale du cimetière.
Mais, la population de Montceau, n’étant pas vraiment à l’unisson pour
ce choix, une consultation est engagée.
L’opinion publique désigne alors la place de Montceau…

Une mise en concurrence des marbriers de la région est organisée afin de faire le monument dans les meilleures conditions artistiques et pécuniaires.

C’est en 1922 que le monument sera inauguré.

 

Inauguration en 1922  du monument aux morts sur la place de Montceau

Dernier rang (haut) :

DUCLOS Jean – GARNIER Ernest – REYNAUD Jules

3ème rang :

BATHIER dit Gayet – Lombard François – ÉTIENNE (L’instituteur) – QUILLON Claude – VIETTI Bernard – ANNEQUIN Camille – TRIPIER Marcel – DEBAUGE Jean – BLANCHIN Francis – SEIGNER Albert – BERNAIX Léon

2ème rang :

VIVIER François – CHARPY Élie – CHARBINAT Jean – VIVIER Jean – (Grand Père Juliette) – X ? – BERNAIX Cyprien – RICHARD Jules – FLANDRIN Auguste – MILLON Jean – MILLON Théophile

1er rang (bas) :

LOMBARD Jules – MILLON Gabriel – RICHARD Joseph – SEIGNER Joseph – BONNICHON Antonin – RABILLOUD Félix – LYOBARD Henri – BRON Pierre – RICHARD Joseph – VITTOZ Gabriel – BUDIN Joseph – CHAPUIS Joseph

Bas-relief gravé, représentant la croix de guerre, encadrée par une branche de laurier (symbole de la Victoire) et une branche de chêne (symbole de la force et de la justice).

On agrémente le monument de pièces d’artillerie. Ici, le canon.