La place de Montceau (suite)
La place au fil du temps…
Partie N° 1 : Une place pour la vie
Georges Vittoz le disait dans son livret « Montceau dans l’histoire » :
« L’époque moderne a eu ce côté cruel d’avoir fait disparaître les commerces qui animaient la campagne »
Hélas ! Il y a quelques années, Georges Vittoz avait déjà bien senti la dégradation de la qualité de vie dans notre petit village.
Partie N° 2 : jusqu'à 8 commerces sur cette modeste place
Partie N° 3 le café-boulangerie Brun
L’un des derniers commerces présents jusque dans les années 80, sur la place a été le café-épicerie de Édith et Nestor Brun.
Bien avant encore, c’était un café-boulangerie tenu par la famille Milliat. En 1872 Henri Milliat boulanger de son état, a épousé Constance Enay et c’est là que commence l’histoire d’une famille de boulangers à Montceau.
Leur fille, Edith Milliat épousa ensuite Nestor Brun, qui pris la succession au décès de son beau père !
Partie N° 4 : Le café Reynaud
Juste à côté, le café Reynaud lieu de rendez-vous des conscrits. Mais aussi abritant depuis 1902 la cabine téléphonique et la boîte aux lettres…
Monsieur Reynaud s’occupait également du pont-bascule…
Nombreux commerces dans le Montceau d’antan
Comme vous le voyez sur ce document de Georges Vittoz, près de 10 commerces ont au fil du temps animé la place de Montceau…
Depuis la fin des années 80, un seul commerce restait : Le petit Provençal tenu par les époux Pignoly. Il a eu pour nom ensuite le T’MALIZO… Hélas aujourd’hui fermé !
Faisons en sorte que la place de ce centre village se redynamise et joue à nouveau un rôle important dans la vie au village, la citoyenneté…
Dans les années 1930, la foire, sur la place du village…
Dans les années trente, on trouve sur cette foire des balançoires, des chevaux de bois, Monsieur Guilloud anime le tir à la carabine et le jeu de massacre. Monsieur Muet du quartier de la Calabre à Bourgoin est un colporteur authentique, il crie « Allez ménagères !! » pour vendre ses blouses.
Les agriculteurs de Montceau achètent petits cochons et dindes pour les engraisser…
Les conscrits devant le café REYNAUD en 1917…
Notez l’inscription » TELEPHONE » sur la porte vitrée
La place du 8 mai 1945 en 2006
En 1838, le Marquis DUVIVIER possédait sur la place, une maison qui deviendra plus tard un hôtel :
« l’hôtel du midi » tenu par M. Bouverot qui en 1911 a reçu le banquet donné en l’honneur de Kimmerling.
Cet hôtel cèdera la place au « Café Bouverot » puis au bar épicerie tenue par Georgette Blanchin...
à l’arrière le café Bouverot…
La place : Le bal du 15 août 1939 devant le café REYNAUD, le char des musiciens, les danseurs…
Merci à M. Reypin pour le prêt de cette magnifique photo
les Godas ont édité un livre de 150 pages -14 € où vous pouvez retrouver toutes ces informations et bien d’autres sur la place du village et ses commerces.
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